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En 1987, la BMW série 5 avait déjà à son actif deux générations qui avaient aidé à lancer la série. La Série 5 E34 venait comme le modèle de la confirmation d’une série qui n’avait plus rien à prouver. C’est donc naturellement qu’elle fut lancée, cumulant tous les bons côtés de ses prédécesseurs tant au niveau du style que de la motorisation. Ce qui lui permet, plus de 30 ans après, de rester un modèle plébiscité en occasion. 

Finition de la BMW série 5 E34

La finition de la BMW série 5 E34 est typiquement d’époque. Ses traits portent l’histoire, ses bons et ses mauvais épisodes.

Les plus de la finition

À sa sortie en 1987, la BMW série 5 E34 est rapidement classée parmi les voitures les plus stylées. On doit ses coups de crayon au designer Claus Luthe qui a su la rendre intemporelle.

Proposée en berline et en break (touring), cette dernière version est aujourd’hui bien plus adulée pour ses caractéristiques esthétiques et mécaniques. Bien entretenue, elle tient très bien les années sans montrer de signe d’usure. La carrosserie garde toute sa fraicheur, même si le look reste d’époque.
Impossible de ne pas vous faire remarquer dans cette petite voiture aux optiques avant rondes  et à la minuscule calandre. D’ailleurs, cette calandre sera redessinée dans les versions de 1994 pour laisser place à quelque chose de plus moderne et de bien plus imposant. À l’intérieur aussi, la qualité d’assemblage et de matériau est un détail qu’il est impossible d’occulter. Tout l’habitacle, même les parties en plastique, vieillit très bien à quelques exceptions près.

Les moins de la finition

Tout ce qu’on peut reprocher à la finition de la BMW série 5 E34, c’est son style vieillissant. Nous sommes quand même en présence d’une voiture vieille de 30 ans.  En réalité, il faut être un passionné pour conduire cette voiture et le fait que son look détonne complètement par son ancienneté augmente sa valeur. Si la finition intérieure a l’art de bien tenir, seul le siège conducteur montre des signes flagrants d’usure. Toutefois, c’est une usure normale sur un modèle de cet âge.

Confort et habitabilité de la BMW série 5 E34

Tout comme pour  la finition, le confort et l’habitabilité de la BMW série 5 E34 ont été très bien pensés. Puisque toutes les bonnes choses ne durent jamais, quelques défauts s’invitent malgré tout en trouble-fête.

Les plus du confort et de l’habitabilité

Bien qu’elle soit proposé en version M, la BMW série 5 E34 n’est pas une sportive dans l’âme. Elle est simplement typée sport. Quand on connait la rigueur habituelle de la suspension des BMW, c’est un détail qui fait toute la différence. D’ailleurs, ses dimensions présagent d’une habitabilité acceptable : 4,72 mètres de long, 1,75 mètre de large, 1,42 mètre de haut et un empattement de 2,76 mètres, soit près de 60% de la longueur.

Avec sa réputation de grande routière, ses sièges, notamment la banquette arrière, offrent un excellent confort et une stabilité imparable. Sa très bonne aérodynamique permet à l’auto de rouler à grande vitesse sans que les occupants ne soient malmenés. La BMW série 5 E34 profite également de nombreux équipements de série dont l’air bag qui, à l’époque, n’était disponible qu’en option.

Les moins du confort et de l’habitabilité

L’équipement de série a beau être très fourni, il n’en demeure pas moins que bon nombre d’entre eux manquent d’actualisation. Il faudra vous habituer à l’absence de GPS et autres équipements électroniques actuels. Bien que la BMW série 5 E34 soit présentée comme une auto à 5 places, tout amateur de voiture allemande sait qu’il est impossible de fait un long trajet avec 3 occupants adultes à l’arrière dans le plus grand confort. D’ailleurs, si on apprécie le fait que la banquette arrière soit rabattable dans la version break, il faudra s’en passer dans la version berline.

Motorisation et comportement routier de la BMW série 5 E34

La motorisation et le comportement routier de la BMW série 5 E34 font partie des raisons pour lesquelles de nombreux amateurs d’anciens modèles BMW se ruent encore vers ce modèle.

Les plus de la motorisation et du comportement routier

La motorisation de la BMW série 5 E34 se partage entre 3 gammes de moteurs. L’offre démarre avec la version berlines et ses moteurs 4 cylindres et 6 cylindres que sont :

     •    La 518i 4 cylindres M40 1,8 litre de 113 chevaux.
     •    La 520i 6 cylindres M20 2 litres de 129 chevaux.
     •    La 525i 6 cylindres 2,5 litres de 171 chevaux.
     •    La 530i 6 cylindres 3 litres de 188 chevaux.
     •    La 535i 6 cylindres 3,5 litres de 211 chevaux.
     •    La 524td 6 cylindres turbo diesel 2,4 litres de 115 ch.

Cette gamme est complétée par la nouvelle 525tds 6 cylindres turbo diesel 143 chevaux qui garni le dessous du capot de la version Touring en 1992. Pendant ce temps, les versions 520i et 525i gagnent en puissance, affichant désormais des puissances respectives de 150 chevaux au lieu de 129 et  192 chevaux au lieu de 171. 

En termes de transmission, la propulsion de BMW est disponible de série sur tous les modèles. Seule la 525i se mue en 525iX après avoir été dotée d’une transmission intégrale à 4 roues motrices. Ce qui permet d’agrémenter un comportement routier déjà très apprécié.

Des deux types de moteurs, la version 6 cylindres est la plus appréciée. En effet, c’est un moteur qui sait faire preuve de générosité et de souplesse, notamment lorsqu’on passe les 4 000 tr/min.  À bas régime, c’est une voiture très silencieuse alors que dès qu’on a le pied sur l’accélérateur, elle exprime rapidement sa rage de vaincre. En raison de son comportement linéaire qu’elle doit aux performances de sa boite de vitesses automatique, la BMW série 5 E34 est une voiture à la tenue de route exceptionnelle.

Les moins de la motorisation et du comportement routier

La consommation de la  BMW série 5 E34 dans sa version 6 cylindres est à l’image de sa performance. À bas régime et en dessous des 90 km/h, la consommation est plus ou moins raisonnable, avec un 8 litres/100 km. Dès que vous passez le cap des 100-110 km/h, la jauge d’essence a tendance à s’affoler et le moteur devient très gourmand avec une consommation qui atteint rapidement les 21 litres/100 km. Le comportement trop linéaire de l’auto peut en déranger certains. Mais rappelons qu’il s’agit avant tout d’une grande routière et non d’une sportive.

Fiabilité

La terreur de nombreux propriétaires de modèles aussi anciens est incontestablement la fiabilité. Contre toute attente, la BMW série 5 E34 est l’une des autos les plus fiables de son époque.

Si vous avez la chance de tomber sur un modèle bien entretenu, vous passerez aisément le cap des 300 000 km, sans trop de problèmes. Si les pannes motrices sont assez rares, il faudra cependant effectuer quelques révisions régulières pour la maintenir en état.

Certains modèles peuvent néanmoins présenter des signes de défectuosité de la pompe à injection. Mais là encore, il s’agit d’une panne générique qui peut se régler facilement d’autant que les pièces de rechange, tout comme l’auto elle-même, sont très abordables. Seul bémol, l’assurance auto. L’âge de la BMW série 5 E34 la dessert un  peu sur ce plan et les enchères peuvent rapidement monter à 800€. L'astuce pour réaliser des économies est d'utiliser un comparateur d'assurances auto.

Bilan

La BMW série 5 E34 est la voiture d’époque qu’on aimerait avoir dans son garage. Même son style vieillissant est un atout indéniable. La motorisation, le comportement routier et la fiabilité rattrapent très bien l’absence d’équipements de série et tout ce qu’on pourrait lui reprocher. En plus, la cote reste encore abordable.

En complément à cette fiche occasion sur la BMW Série 5 E34, je vous invite à consulter cet article indispensable avant tout achat: BMW occasion: le guide pour bien choisir.

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