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BMW a débuté l’année 2021 sur les chapeaux de roues en dévoilant la plus puissante voiture de série jamais produite dans l’histoire de la marque : la M5 CS. Cette nouvelle et ultime variante de la génération F90 se situe encore un cran au-dessus de la M5 Compétition de 625 ch. Chez le constructeur bavarois, la dénomination CS (Competition Sport) fait référence à la compétition, avec quelques modèles de légendes à l’image de la 2000 CS, la 2800 CS, ou encore la 3L CS. Sur le papier, cette M5 CS affiche 635 ch, soit 10 de plus que la Compétition, mais elle est surtout plus légère de 70 kg, notamment grâce à ses nombreuses pièces en PRFC (polymère renforcé de fibres de carbone). Montée en pneus semi-slicks PS4, et équipée de quatre sièges baquets, cette version ne fait pas les choses à moitié et nous montre clairement qu’elle a avant tout été taillée pour la piste.
Design extérieur de la M5 CS : Une configuration unique
Au premier coup d'œil, impossible de ne pas s’arrêter sur cette sublime teinte Frozen Deep Green Metallic spécifique à cette voiture, associée au Gold Bronze des jantes de 20 pouces. C’est l’une des couleurs exclusive avec le “Frozen Brands Hatch Grey” et il faut reconnaître qu’elles subliment le style de la voiture.
La face avant respire la sportivité, avec un capot bosselé entièrement en carbone laissant apparaître deux extracteurs d’air en PRFC. La calandre en double haricots est moins proéminente que sur la M3 G80 et se distingue par un encerclement couleur Gold Bronze. Cette teinte est d’ailleurs reprise sur de nombreux éléments extérieurs comme les ouïes latérales, les jantes et les sorties d’échappement.
Les exclusivités ne s’arrêtent pas là, en témoigne la signature lumineuse jaune faisant référence aux anciennes voitures de compétition en GT, ou encore le becquet, les coques de rétroviseurs et le diffuseur spécifique en PRFC.
Enfin, côté dimensions, la M5 CS en impose avec ses 4.93 mètres de longueur, pour 1.90 mètres en largeur et 1.47 mètres de hauteur. C’est similaire à la version standard, à un détail près : le poids. La version CS affiche 1825 kg sur la balance, soit 70 kg de moins que la M5 Compétition, et cela joue évidemment un rôle majeur sur le comportement de l’auto.
BMW M5 CS : Un intérieur mêlant cuir, carbone et alcantara
Difficile de la considérer comme une berline familiale puisqu’elle a troqué sa banquette arrière contre deux sièges baquets, faisant d’elle un véhicule quatre places. L’objectif n’est pas tant de transporter des passagers à l’arrière sur un trajet lambda, mais plutôt de leur faire vivre les mêmes sensations qu’à son volant, en exploitant les 635 ch du V8 sur circuit. Les designers ont d’ailleurs pris soin de reproduire le tracé du circuit du Nürburgring sur les appuie-têtes, en guise de rappel. De plus, les passagers à l’arrière auront la chance d’admirer les immenses sièges avant en carbone apparent.
A l’avant, l’esprit course est toujours présent à l’image des sièges baquets M en carbone, recouverts de cuir Merino noir et d’inserts en rouge Mugelo. Le confort n’a pas été négligé puisque ces sièges sont réglables électriquement, et chauffants de série. La largeur du dossier est même réglable afin de s’adapter à chaque morphologie.
Pas mal de clins d’oeils aux couleurs de Motorsport ont été réalisés à l’image des surpiqûres rouge et bleu sur les ceintures de sécurité, et des logos M placés à différents endroits dans l’habitacle. On retrouve également de nombreuses inscriptions “CS”, comme sur le tableau de bord côté passager ainsi qu’entre les deux baquets à l’arrière.
Une fois installé à bord, le volant recouvert d’alcantara laisse apparaître les deux gâchettes M1 et M2, permettant de sélectionner vos propres paramétrages de conduite sauvegardés. Comme sur la M5 Compétition, l’instrumentation est entièrement digitale avec un affichage qui diffère selon le mode conduite, tout comme pour l’affichage tête haute.
L’écran d’infodivertissement de 12.3 pouces trône sur la console centrale et vous donne accès à toutes les fonctionnalités multimédia. De manière générale, il n’y a pas de changement majeur à l’intérieur mis à part quelques inserts en carbone et alcantara, ainsi que l’absence de rangement sous l’accoudoir central, dans l’optique d’une chasse au poids.
M5 CS : Mécaniquement peu différente mais bien plus légère
Grâce à ses nombreuses exclusivités, les changements esthétiques sont assez marquants sur cette version CS comparée à sa variante Compétition. Mais qu’en est il de son tempérament sur la route ?
C’est en effet moins flagrant lorsque l’on regarde la fiche technique. Le V8 4.4 L passe de 625 à 635 ch pour un couple inchangé de 750 Nm disponible de 1 800 à 5950 tr/min. Mais cette légère différence fait d’elle la BMW de série la plus puissante de l’histoire de la marque, rien que ça ! De plus, les nombreux éléments de carrosserie en PRFC lui ont fait perdre 70 kg sur la balance, la faisant passer à 1825 kg. Cela se ressent évidemment sur les performances puisqu’elle atteint maintenant le 0 à 100 km/h en en 3 secondes et le 0 à 200 km/h en 10,4 secondes, soit respectivement 0.3 secondes et 0.4 secondes de moins que la Compétition.
En parlant de chronos, la M5 CS a d’ailleurs réalisé un temps de 7 minutes et 29 secondes sur le mythique tracé du Nürburgring, où elle a été poussée dans ses retranchements. A titre de comparaison, une Ferrari 458 Italia l’a réalisé en 7 minutes et 32 secondes, c’est dire à quel point la berline n’est pas qu’un simple produit marketing !
Ces précieuses secondes de gagnées sont aussi dûes à l’optimisation des deux turbos et à une pression d’injection maxi de 350 bars, ce qui permet donc une meilleure réponse du moteur. La réactivité de la boîte de vitesses à huit rapports avec fonction Drivelogic joue aussi son rôle. La boîte dispose d’un refroidissement spécifique de l’huile afin d’assurer l'endurance nécessaire en condition extrême sur circuit, et de supporter des températures très élevées.
Avec un telle cavalerie, on espère profiter d’un son diabolique, mais ce n’est malheureusement pas le cas puisque celui-ci est fortement aseptisé par le FAP et fait les frais des nombreuses normes environnementales. Le son du V8 est pourtant mélodieux et rageur dans les tours, mais n’est pas à l’image des performances annoncées. Néanmoins, vous pourrez l’amplifier électroniquement à l’aide du BMW Sound Control, ainsi qu’en désactivant le système de clapets.
Une berline avant tout pensée pour la piste
Contrairement à la M5 Compétition dont la polyvalence lui permet d’être utilisée au quotidien, il n’en est pas de même pour cette version radicalisée. Bien qu’elle bénéficie de suspensions adaptatives M similaires à la M8 Compétition Gran Coupé, l’amortissement se montre bien plus ferme. La présence du VDC (Variable Damper Control, Amortisseurs pilotés) permet tout de même un contrôle variable de l’amortissement sur chaque essieu, avec 3 réglages possibles : Standard, Sport, et Sport +. A noter que l’auto est également plus basse de 7 mm par rapport à la Compétition.
De plus, la transmission M xDrive permet de paramétrer les modes de conduites par paliers, sans avoir la nécessité d’utiliser le DSC (système de contrôle dynamique de la stabilité). Vous avez ainsi la possibilité de piloter en transmission intégrale, puis de répartir la majorité du couple sur le train arrière, pour enfin la configurer en véritable propulsion.
Tout le travail réalisé sur le châssis se complète par une monte en pneumatiques semi-slicks Pirelli P Zero Corsa de 275/35 R 20 à l’avant et 285/35 R 20 à l’arrière. Vous l’aurez compris, son terrain de jeu favori reste avant tout le circuit !
Stopper une berline de près de deux tonnes lancée à plus de 300 km/h exige une puissance de freinage considérable. C’est pour cette raison que la M5 CS est équipée de série de freins Carbon M en céramique. On retrouve donc des étriers de freins six pistons à l’avant et des étriers flottants mono-piston à l’arrière. Outre leur vive couleur Rouge, ou Or en option, ces étriers participent également à la réduction du poids. En effet, le système de freinage carbone-céramique permet de gagner 23 kg par rapport à l'équipement standard. Ce chiffre peut paraître dérisoire, mais c’est un gain de poids considérable sur des masses non suspendues.
Une exclusivité qui a un coût !
Affichée à 199 900 € au catalogue BMW, cette M5 CS se situe dans la gamme de prix d’une Supercar. Mais elle n’a pas à rougir au vu de ses performances combinées à la praticité d’une berline. Bien qu’elle dispose de série, de nombreux éléments exclusifs disponibles sur le catalogue M, cette version est déjà suroptionnée et ne réclame pas d’ajouts spécifiques.
Néanmoins, elle est impactée par le malus écologique de 30 000 € auquel vous devez ajouter la carte grise, ce qui fait nettement augmenter le budget global. Mais n’est-ce pas le prix de l’exclusivité pour ce modèle produit en quantité limitée ? Ajoutez à cela le fait que la cote pourrait littéralement exploser sur le marché de l’occasion dans les années à venir, cette M5 survitaminée peut être une belle opportunité pour un achat passion.
Hors Ligne
Bonjour,
BMW avait déjà fait très fort avec la M5 F90, cette version CS est encore plus démoniaque! Réussir à allier autant d'élégance avec une telle bestialité dans un véhicule homologué pour une utilisation sur route ouverte est une prouesse, les ingénieurs de BMW M se sont à nouveau surpassés. J'ajoute que les jantes à rayons en Y 789 M Gold Bronze sont tout simplement sublimes à mon goût!
La présentation est à la hauteur du véhicule, somptueuse, bien joué
Je poste quelques images supplémentaires, quelle auto exceptionnelle!
Hors Ligne
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