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Après 2,5 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde, la Série 1 n’a jamais eu à rougir auprès de ses concurrentes sur le segment. Ce succès, elle le doit à une chose : sa personnalité. Depuis son lancement en 2004, la berline compacte du constructeur bavarois n’est jamais rentrée dans le rang. Long capot, roues arrière motrices, prix affolant, sont autant de spécificités prouvant la volonté de BMW d’imposer ses propres codes pendant près de 15 ans. Mais ça, c’était avant. La troisième génération de la Série 1 marque un véritable tournant et rompt avec les principes qui ont fait sa renommée.
Systématiquement commercialisée en 5 portes, cette déclinaison F40 n’est proposée qu’en traction (ou xDrive sur la M135i) et voit son 6 cylindres en ligne disparaître au profit d’un 4 cylindres. Cette architecture moteur profite à l’empattement, bien épaulée par la nouvelle plateforme UKL partagée avec MINI, apportant plus de confort au véhicule.
Vous l’aurez compris, la nouvelle Série 1 doit maintenant plaire à un public plus élargi pour être en phase avec la Volkswagen Golf 8, la Mercedes Classe A W177, ou encore l’Audi A3 8Y.
BMW Série 1 F40 : Un gabarit plus conventionnel
Outre ses nouveaux appendices aérodynamiques, cette nouvelle version adopte une silhouette plus conventionnelle. Grâce à la nouvelle plateforme UKL sur laquelle elle repose, la F40 gagne en habitabilité et voit ainsi son museau raccourci de quelques centimètres par rapport à son prédécesseur. Plus courte, la nouvelle Série 1 mesure maintenant 4,31 mètres (soit 5 mm de moins que la F20), pour 1,79 mètre de large et une hauteur de 1,43 mètre.
La face avant se distingue par une calandre plus imposante, typique des nouvelles générations de BMW avec le double haricot au design revu.
Les phares full LED inclinés lui confèrent une apparence plus expressive, tout comme le bouclier aux entrées d’air bien plus étirées dans sa finition M Sport. Le pli hofmeister est toujours présent sur la vitre de custode, signe caractéristique de la marque à l’hélice. D’origine, un petit becquet surplombe la lunette arrière, dont le design varie selon les finitions.
La taille importante des blocs optiques arrière scindés en deux renforce le caractère agressif de la voiture, à l’image du bouclier arrière. Enfin, sa taille est d’autant plus amplifiée avec les appendices aérodynamiques latéraux, malheureusement factices.
Intérieur : Habitabilité est le maître mot
Comme nous l’avions mentionné précédemment, la nouvelle plateforme UKL partagée avec MINI, profite énormément à l’habitabilité de cette Série 1. De plus, l’architecture moteur est transversale et non longitudinale, ce qui offre un gain de place supplémentaire à l’intérieur. L’empattement est plus court de 20 mm par rapport à la série 1 F20, mais le gain de place à l’arrière est indéniable avec 33 mm d’espace supplémentaire au niveau des genoux, 19 mm de plus en hauteur de toit, et 13 mm au niveau des coudes. Enfin, le tunnel central, moins imposant, profitera aussi au confort du cinquième passager.
La montée en gamme se fait clairement ressentir dès votre entrée à l’intérieur, avec des panneaux de portes en plastique moussé, assemblés à des éléments de simili-cuir surpiqué sur les accoudoirs. Les inserts décoratifs Illuminated Boston viennent compléter cet assemblage en vous permettant de choisir entre 6 couleurs d’ambiance pour personnaliser votre Série 1.
Au niveau du poste de conduite, le volant gainé de cuir à trois branches est du plus bel effet, avec une finition spéciale pour la configuration M Sport. Il laisse apparaître l’écran d’instrumentation de 10,25 pouces, entièrement numérique, dont les affichages varient selon le mode de conduite sélectionné. La qualité d’assemblage de la planche de bord est à l’image de celle des panneaux de porte avec une alliance de plastique moussé et de simili-cuir.
L’écran du système d’info-divertissement au design trapézoïdal vous donne accès, de série, au pack Connected pro, permettant de contrôler certaines fonctions depuis votre smartphone comme le déverrouillage, la climatisation, la localisation, etc…
Sur cette console centrale, vous retrouverez également les commandes de climatisation au second niveau.
Enfin, sur la partie horizontale de cette console, se trouvent les commandes d’aides à la conduite, le pad tactile de navigation dans le système d’info-divertissement, ainsi que le levier de vitesse.
Technologies embarquées dignes des plus grandes
La dernière compacte de BMW embarque une pléthore de technologies à son bord, à l’image des modèles les plus luxueux de la gamme. On dispose donc de série, du système d’alerte anti-collision et de personnes “City Braking Function” ou encore l’avertisseur de sortie de voie avec correction de la trajectoire.
Le second niveau de finition “Lounge”, donne quant à lui accès, de série, au Park Assist afin de vous garer automatiquement sans stress. Le BMW Auto-reverse enregistre les 50 derniers mètres parcourus jusqu’à 36 km/h afin de les reproduire en marche arrière à faible allure.
Côté options, un choix immense s’offre à vous. La plus utile est assurément le BMW Intelligent Personal Assistant, ou plus simplement l’assistant de commande vocale. D’un simple “Dis BMW” vous allez pouvoir commander les multiples fonctions du véhicule et le système de navigation. Vous pouvez même aller jusqu’à lui exprimer votre ressenti comme par exemple “J’ai chaud” pour que cet assistant ajuste automatiquement la température au niveau souhaité.
Comportement routier de la nouvelle Série 1 F40 : Une page se tourne ?
Outre son nouveau design, le comportement routier de cette dernière Série 1 a fait débat. Il faut dire que passer d’une propulsion à moteur longitudinal à une traction à moteur transversal est loin d’être un simple détail pour les amateurs de conduite dynamique. De plus, elle abandonne le mythique châssis de la Série 3 qu’elle empruntait depuis sa première génération. Elle se rapproche donc beaucoup plus de ce que propose la concurrence et perd de son authenticité. L’équilibre de la voiture est lui aussi modifié, dont la motricité, la boite et le moteur reposent intégralement sur l’avant.
Fort heureusement, le châssis Sport est proposé de série dès la finition M Sport. Sur les autres versions, vous pourrez opter pour l’option DirectDrive à 360 €. Vous bénéficierez ainsi de ressorts plus courts et d’un meilleur maintien sur la chaussée. Il faut savoir que la suspension sera bien plus ferme et qu’il faut en tenir compte selon vos types de trajets et votre style de conduite. Ça reste malgré tout très vivable au quotidien avec une certaine polyvalence.
Les différentes motorisations
Exit le mythique 6 cylindres en ligne, cette génération F40 ne permet plus d’accueillir ce genre d’architecture moteur maintenant qu’elle repose sur la nouvelle plateforme UKL. Au catalogue, on retrouve uniquement du 3 cylindres en entrée de gamme et du 4 cylindres pour les versions plus puissantes. La boîte de vitesses manuelle est quant à elle disponible uniquement sur les plus petites motorisations..
La marque à l’hélice a fait la part belle à l’essence avec cinq motorisations différentes contre seulement trois en diesel.
Ainsi on retrouve côté essence les versions :
* 116i : 3 cylindres en ligne turbocompressé de 109 ch pour 190 Nm de couple. Consommation de 5,7 L/100 km.
* 118i : 3 cylindres en ligne turbocompressé de 140 ch pour 220 Nm de couple. Consommation de 5,7 L/100 km et un 0 à 100km/h abattu en 8,5 sec.
* 120i : 4 cylindres en ligne turbocompressé de 178 ch pour 280 Nm de couple. Consommation de 6 L/100 km et un 0 à 100km/h abattu en 7 sec.
* 128 ti : 4 cylindres en ligne turbocompressé de 265 ch pour 400 Nm de couple. Le 0 à 100 km/h est pulvérisé en 6,1 sec
* M135i xDrive : 4 cylindres en ligne turbocompressé de 306 ch pour 450 Nm de couple. Consommation de 7,1 L/100 km et un 0 à 100 km/h atteint en 4,8 sec.
Le choix côté Diesel est quant à lui plus restreint :
* 116d : 3 cylindres en ligne turbocompressé de 116 ch pour 270 Nm de couple. Consommation de 4.0 L/100 km. Possibilité de choisir la BVM6 ou la Steptronic à 7 rapports.
* 118d : 4 cylindres en ligne turbocompressé de 150 ch pour 350 Nm de couple. Consommation de 4.2 L/100 km. Disponible en BVM6 ou boîte Steptronic à 8 rapports.
* 120d xDrive : 4 cylindres en ligne turbocompressé de 190 ch pour 400 Nm de couple. Consommation de 4.6 L/100 km et un 0 à 100 km/h atteint en 7 sec ! Cette version est uniquement proposée en transmission intégrale accouplée à la Steptronic 8.
Plus étoffée, la gamme essence compte deux déclinaisons supplémentaires qu’en Diesel. Celles-ci sont particulièrement destinées à un public en quête de sportivité avec notamment le retour de l’appellation “ ti “ pour Turismo Internazionale qui avait disparu des radars depuis le début des années 2000. Cette version vient donc concurrencer la Volkswagen Golf GTI, la Mégane RS ou encore la Focus ST.
Plus radicale, la M135i est de nouveau de la partie, avec un concept entièrement revu. Disponible qu’en transmission intégrale xDrive, la M135i voit son 6 cylindres en ligne disparaître au profit d’un moteur plus en phase avec le contexte actuel.
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Hors Ligne
Bonjour,
Il faut saluer le pari osé de la marque, qui a passé un modèle phare en traction tout en abandonnant le traditionnel 6 cylindres (j'entends d'ici les aficionados crier au blasphème). La Série 1 F40 marque donc le passage à une nouvelle ère probablement dictée par des impératifs de rendement, d'émissions et de coûts de production. Downsizing oblige, exit donc les gros bourrins pour laisser place à des moteurs essence BA38 (3 cylindres en ligne 1.5l de cylindrée) et BA48 (4 cylindres en ligne 2.0l de cylindrée). Côté diesel, c'est la même punition avec des moteurs B37 (3 cylindres en ligne 1.5l de cylindrée) et B47 (4 cylindres en ligne 2.0l de cylindrée). Les motorisations ont perdu en noblesse, mais ont gagné en efficience environnementale et c'était bien l'objectif. On se consolera en se disant que c'est à peu près la même rengaine du côté de la concurrence avec les Audis A1 et autres Mercedes Classe A.
Merci pour cette très belle présentation de la Série 1 F40, elle est bien sûr épinglée
Hors Ligne